Le Grande Buenos Aires au départ du Havre

Le Grande Buenos Aires au départ du Havre le 21.08.09 Fin de journée

Trouver le quai d’embarquement au Havre n’est pas facile, le Port est immense ,une forêt de containers sont en attente du départ, d’énormes enjambeurs se déplacent agilement et transportent des containers auprès de la grue qui les chargent sur le bateau. On ne s’imagine pas la quantité de marchandise que peut transporter un cargo.Nous vivons ce moment immense émotion du grand départ… D’énormes camions sans freins prennent aussi place dans le navire, une quantité de voitures venant d’Europe finiront leurs jours en sol africain, ces voitures sont souvent pleines de matériel, il n’est pas rare de voir des soudures sur les portes.

Notre véhicule prend place dans la rampe.Le navire est bien complet. Après avoir remis nos passeports au premier officier, nous prenons nos bagages aidés par le personnel attentionné du bateau. Notre cabine est sympathique avec vue sur l’océan. On nous transmet les horaires des repas qui sont un avant goût de l’EMS. Enfin c’est la règle… Durant ce temps nous passons l’écluse François Premier, cette écluse permet aux navires de charger toujours au même niveau malgré les marées.

Mardi 25 août 2009 Escale à Casablanca Température agréable, ciel bleu

La ville blanche compte environ 7 millions d’habitants,nous sommes au 4 ème .jour du Ramadan,vers 16h30 tout l’activité cesse, car chacun pourra manger dés le couché du soleil

Ce n’est certainement pas port rien que nous avons dû reculer nos montres de 2 heures en arrivant au Maroc. Avons visité l’extérieur de la Grande Mosquée qui trône tel un vaisseau en bordure de mer.Beaucoup de trafic dans la ville touche touche, tout cela avec fair play.

un balai incessant. Durant la nuit, des camions amènent des containers sur le quai, qui seront chargés demain matin.Le grutier du haut de sa grue doit diriger le chargement avec doigté, c’est un travail minutieux . Le contenair se balance au gré du vent et le grutier doit sans cesse recommencer avec le soleil qui darde ses rayons sur la cabine. Des hommes sur les rangées de containers tentent de diriger le chargement avec des bâtons. Ces manœuvres sont peu efficaces et dangereuses.

Nous visitons Casablanca en taxi en compagnie d’un couple français qui comme nous prennent du temps pour voyager. Casablanca la blanche cache bien des misères entre ses murs. La jeunesse surtout celle sans formation est désœuvrée, il y a beaucoup de violence, de drogues on nous a prévenu d’être prudent. Le chauffeur de taxi n’est pas très optimiste, il nous amènent vers la parvis de la Grande Mosquée, c’est jour de prières, trop tard pour la visiter, de la porte nous pouvons admirer ce chef d’œuvre d’architecture et la finesse des tailleurs de pierres<

Nous rentrons au port, notre chauffeur de taxi connaît tout le monde, il nous amènent directement vers notre cargo sans que nous ayons dû donner nos passeports. Repas à bord et soirée sur le pont. Aux environ de 22 heures, je sens que le navire navigue, je me lève et découvre la ville de Casablanca toute illuminée, parée comme un collier de perles et de son Minaret éclairé, c’est féerique, la ville montre tous ses bijoux , on oublie un peu le cliché l’après – midi

Et c’est avec les lumières pleins les yeux que je me rendors